Consuelo de St-Ex

 

Il nous revient une musique lointaine, comme d’une époque surannée, au premier songe, celle des années 30…

Elle brisse, cette époque, et elle s’anime vite à notre imagination. Car elle n’est pas figée. Combien est-elle riche, en ce temps d’aventures encore lointaines qui peuplent les rêves, quand elles sont encore possibles.

La traduction en Langue Mapuche du Petit Prince n’est pas le seul lien qui unit Saint-Ex à l’Araucanie !

C’est le temps incroyable de l’Aéropostale. Saint-Ex débute en Argentine. C’est au cours de sa vie d’Amérique qu’il liera son destin à sa rose, qui a pour nom Consuelo.

Nombreux sont les liens, éloignés, parfois ténus, mais nombreux qui unissent comme des roses du lointain, les rêves de deux continents, et notre royaume qui a déjà tracé dans le firmament des possibles son étoile bien nette. Cette époque a du cran. Et sa mémoire n’a pas failli. Les pionniers, et leurs parfois tumultueuses aventures, comme celle d’Orélie Antoine sont toujours à l’esprit de ceux qui ont abordé le nouveau siècle.

Quelque-unes de ces roses se relient à Philippe Orllie. L’Académie d’Araucanie entamera prochainement une rétrospective des liens qui unissent Europe et Amérique Latine, en particulier Chili et Argentine.

 

Consuelo par Man Ray, 1937.