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Nous venons de recevoir un extrait de la déclaration du Successeur du Prince Philippe, M. François de La Garde.
« M. Parasiliti di Para nous a quittés. Ancien Président du Conseil du Royaume du temps du Prince Philippe, il a eu depuis quatre ans le privilège de représenter de fait le Royaume et il faut dire qu’il l’a fait avec brio. Même s’il avait entraîné avec lui les anciens membres et anciens du Conseil dans une émanation peu conforme à la tradition mais qui aurait pu rencontrer une grande réussite, c’est avec dignité qu’il assumait cette charge.
Bien que je n’aie pas reconnu le processus qui l’avait porté à cette charge, les moyens avaient été réunis pour un temps, en 2014, pour œuvrer ensemble à certaines conditions, avant que des facteurs extérieurs, et, disons-le, une divergence de vue sur quelques sujets précis, viennent interrompre une route commune que je souhaitais, comme il l’avait souhaité lui-même, heureuse et fertile.
« M. Parasiliti di Para, Antoine IV pour ceux qui le suivaient, aura été le successeur de la lignée des rois. Dans ma dernière lettre voici trois semaines je l’exhortais à me rencontrer afin de dégager une issue dans l’intérêt des Mapuches, sans aborder les questions techniques de l’élection. Ce processus de remise en l’ordre, pour le retour en la maison commune qui ne pouvait siéger que dans l’esprit qui était celui du Prince Philippe, il aurait été possible de l’atteindre, notamment lorsque nous nous étions retrouvés à La Chèze en août 2016, dans un échange bref et public où j’avais retrouvé la chaleur qui le caractérisait.
Nous espérons aujourd’hui, mon équipe et moi-même, entreprendre le début du commencement de la suite, tandis que je ne suis pas encore installé dans le rôle public, et bien que j’aie assumé la continuité légale et légitime depuis 2014. Mais nous garderons une part de ce qu’Antoine a apporté, et de ce qu’il aurait pu encore longtemps si l’on n’était venu nous opposer.
Il restera le chef de l’une des branches du Royaume, selon le terme que j’avais consacré pour nous désigner, qui chacune à un titre divers, manifestait chacune dans ses marges, une expression de l’héritage très riche que nous a légués le Prince Philippe.
Comme l’œuvre depuis quatre ans aurait été grande, et fructueuse, si nous n’avions pas été divisés ! »
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