Une toiture non entretenue et dont les tuiles se détachent et tombent régulièrement. Des arbustes poussant, poétiquement certes, sur les murs.
Une bâche installée en permanence sur l’un des murs de l’édifice. Dans le prolongement et sur le sommet d’un mur d’encontre, un mini-bosquet (poétique lui-aussi) visible de la route ; une façade non entretenue, sur le parvis, dont les herbes relèvent de la mairie, pas des Bâtiments de France. De même la trace des pigeons qui décore peu opportunément le bas du vitrail, le long de la route. Les pigeons qui entrent facilement dans l’Abbatiale par le vitrage brisé de l’arrière, et qui participent comme ils peuvent aux soins ménagers dont la mairie ne se soucie que peu, même si on lui reconnaît qu’elle a permis la réfection de la toiture de la Chapelle prieurale.
L’Abbatiale côté chevet, vue du passage où l’on aboutit au Musée (photo prise en mai 2016). Même au mois de Mai, et même en hiver, des touristes, des voyageurs traversent en Périgord. Dans un univers rural qui n’offre plus d’emplois pour conserver sa population, si l’on offre en plus l’image de chefs d’œuvre non entretenus, laissés à l’abandon voire même à la ruine, seule ou presque reste la désolation. (Source, Service de Communication du Royaume d’Araucanie et de Patagonie)
©RoyaumeAraucaniePatagonie
______________________________